
ADORATION
Abram dressa ses tentes, ayant Béthel à l’occident et Aï à l’orient ; il bâtit encore là un autel à l’Éternel, et il invoqua le nom de l’Éternel. Ge 12:8
Adorer Dieu, c’est lui rendre tout ce qu’il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu vous accorde un bienfait, rendez-le-lui comme un témoignage de votre amour. Prenez votre temps, recueillez-vous devant Dieu, et par un acte d’adoration, redonnez-lui ce qu’il vous a donné. Si au contraire vous le mettiez de côté pour votre usage personnel, cela moisirait en vous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve. Ne gardez pas pour vous-même les trésors spirituels que Dieu vous donne. Rendez-les lui pour que d’autres en soient bénis à leur tour.
Béthel est le symbole de la communion avec Dieu ; Aï représente le monde. Abram dresse sa tente entre les deux. Notre activité pour Dieu dans le monde n’a de valeur que par notre intime communion avec lui. La précipitation est toujours mauvaise. On n’y trouve pas de temps pour l’adoration. Mais s’isoler du monde pour rester seul avec Dieu n’est pas sans danger. Il nous faut dresser notre tente de manière à pouvoir toujours nous recueillir devant Dieu, aussi bruyant que soit le monde.
Il est faux de concevoir comme trois étapes distinctes de la vie spirituelle, l’adoration, l’attente et l’action. Certains chrétiens sautent comme des grenouilles de l’adoration à l’attente, puis de l’attente à l’action. Dieu ne l’entend pas ainsi. Les trois doivent marcher ensemble, comme dans la vie de Jésus. Jamais il ne se hâtait, jamais il ne restait sans rien faire. C’est une discipline à conquérir qui ne s’acquiert pas en un jour.
LAISSEZ DE LA PLACE À DIEU
Mais quand il a plu à Dieu... Ga 1:15
Serviteurs de Dieu, nous devons apprendre à lui laisser de la place pour agir, et ne pas le gêner dans ses mouvements. Nous calculons et prévoyons que ceci doit arriver, puis cela ! Mais nous oublions de « laisser du champ » à Dieu afin qu’il intervienne au moment qu’il choisira lui-même. Nous serions fort surpris si Dieu, tout à coup, interrompait une réunion, ou un sermon, d’une manière tout à fait inattendue !
Ne vous attendez pas à ce que Dieu intervienne de telle ou telle manière, mais attendez-le,-lui. C’est le vrai moyen de lui faire place. Comptez fermement sur sa venue, mais sans imaginer à l’avance comment il viendra. Bien que nous connaissions Dieu, apprenons cette grande leçon : Dieu peut se manifester à chaque instant. Nous oublions trop facilement cet élément de surprise, et pourtant Dieu n’a jamais agi autrement. Tout à coup, Dieu est là, rencontrant notre vie... « Quand, dans son bon plaisir, Dieu décida... ! »
Gardez sans cesse le contact avec Lui, afin que son pouvoir surprenant puisse se manifester sans peine, qu’il vienne d’un côté ou d’un autre. Attendez tout de lui, et laissez-lui toute la place pour agir, comme il lui plaît, dans votre vie.
AVEZ-VOUS JAMAIS ÉTÉ SEUL AVEC DIEU ?
Quand il était seul avec ses disciples, il leur expliquait tout. Mr 4:34
Seuls avec Jésus ! Jésus ne peut pas toujours nous prendre à part et nous expliquer ce que nous ne comprenons pas ; il nous explique seulement ce que nous sommes capables de comprendre. La vie du prochain est pour nous comme une parabole. Par elle, Dieu parle à nos âmes et nous façonne ainsi peu à peu. C’est un long travail, si long qu’il faut à Dieu le temps et l’éternité pour modeler un homme ou une femme. Notre rôle est de laisser Dieu agir dans tous les replis tortueux de notre personne. Il est stupéfiant de constater que nous ne savons rien sur nous-mêmes. Nous ignorons notre jalousie, notre paresse, notre orgueil. Jésus nous révèle tout ce que nous cachions en nous-mêmes avant que sa grâce ait commencé d’agir. Avons-nous appris à nous regarder avec courage ?
Débarrassons-nous de l’idée, du préjugé tenace, que nous nous comprenons nous-mêmes. Dieu seul nous comprend. Cette suffisance instinctive est le ver rongeur de notre vie spirituelle. Pour Peu que nous ayons entrevu ce que nous sommes aux yeux de Dieu, nous ne parlerons plus jamais de notre grande indignité, sachant qu’elle existe, et qu’elle est inexprimable. Tant que nous ne serons pas convaincus de notre indignité, Dieu fera pression sur nous, pour nous arracher à nous-mêmes. Tant que persiste notre suffisance, Jésus ne peut rien nous expliquer. Il lui faut frapper à mort notre orgueil, mettre à nu nos attachements coupables. Il faut que Dieu nous parle dans la solitude du dépouillement.
ÊTES-VOUS DISPONIBLES ?
Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Jn 3:3
Il nous arrive d’être tout disposés à participer à une réunion de prières, mais peu disposés à cirer des souliers !
Être né de l’Esprit, est l’effet de l’œuvre parfaite de Dieu, aussi mystérieuse que le vent, aussi prodigieuse que Dieu lui-même. Nous ne savons pas où elle commence. Elle est cachée au plus profond de notre être intérieur. Être né d’en haut, est une nouveauté perpétuelle, un éternel commencement, la fraîcheur toujours nouvelle de la pensée, du langage et de la vie, l’émerveillement continuel de la vie en Dieu. La moindre sécheresse est le signe que quelque chose nous sépare de Dieu. « Je suis obligé de le faire maintenant, ou cela ne se fera jamais », disons-nous. C’est le premier signe de sécheresse. Avons-nous, en ce moment même, la fraîcheur de celui qui vient de naître de l’Esprit, ou sommes-nous déjà desséchés, nous creusant la tête pour trouver quelque chose à faire ? Notre disponibilité ne vient pas de notre obéissance, c’est le fruit de l’Esprit ; l’obéissance nous garde dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière.
Veillez avec soin sur votre communion avec Dieu. Jésus, priant le Père pour ses disciples, dit : « afin qu’ils soient un, comme nous sommes un » ! Gardez votre vie ouverte à Jésus-Christ, ne vous contentez jamais d’une apparence. Puisez-vous votre vie à une autre source que Dieu lui-même ? Si vous dépendez de quoi que ce soit d’autre que lui, vous ne vous apercevrez pas qu’il s’est éloigné de vous !
Être né de l’Esprit signifie beaucoup plus que nous ne le pensons généralement. Cela nous donne une vision nouvelle et une disponibilité absolue pour toutes choses, grâce au secours constant du Saint-Esprit.
VOULEZ-VOUS MARCHER PAR LA FOI ?
Abraham... partit, sans savoir où il allait. Hé 11:8
Avez-vous tout quitté, comme Abraham ? Dans ce cas, logiquement, vous ne pouvez rien répondre quand on vous demande ce que vous allez faire ! Vous ne le savez pas mais votre seule certitude, c’est que Dieu sait ce qu’Il fait. Examinez aujourd’hui votre attitude envers Dieu. Est-ce l’abandon total, la confiance entière ? S’il en est ainsi vous serez continuellement émerveillés, car vous ne savez pas où Dieu va vous conduire. Chaque matin, au réveil, vous allez au-devant de la journée, appuyés sur Dieu. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie... ni pour votre corps... », Ne vous inquiétez de rien avant de « partir » par la foi !
Si vous demandez à Dieu ce qu’il va faire, Il ne vous le dira jamais mais vous révélera qui Il est. Croyez-vous qu’Il est le Dieu des miracles ? Êtes-vous entièrement à Lui ? Alors rien ne pourra vous surprendre.
Il est bien le Dieu dont l’amour se révèle quand vous vous tenez tout près de Lui, mais vos soucis l’offensent ! Abandonnez-lui toute votre existence et elle aura un charme ineffable qui réjouira Jésus ! Apprenons à sortir de nous-mêmes, à abandonner convictions, doctrines et expériences, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus rien entre nous et Dieu.
O. Chambers
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